Raison d’être

[vc_row top_padding= »35″][vc_column][vc_column_text]Une démocratie ne peut pas fonctionner sans gardiens du temple.

Dans une société moderne, les démocrates s’organisent pour que les règles du jeu de la vie en société fassent l’objet d’un large consensus. Il est ainsi possible d’obtenir un gouvernement fort, issu des urnes. Les citoyens n’étant cependant pas du même avis quand il s’agit de traiter des problèmes quotidiens, ils se divisent spontanément en deux camps, pour pouvoir constituer une majorité. Comme l’exercice des libertés entretient et provoque des inégalités, qui sont justes, certains s’estiment lésés et forment un bord politique, naturellement confronté à un second. Ils n’entendent pas supprimer pour autant les libertés, ce qui reviendrait à tuer la poule aux œufs d’or, si bien que les deux parties s’entendent pour que les charges publiques pèsent plus sur les riches, ce qui rend les inégalités supportables.

Tous les citoyens ne deviennent pas riches, mais les pauvres disparaissent. Ce bienfait de la démocratie va normalement de soi, mais cela va encore mieux en le disant. C’est ainsi qu’un Institut pour la démocratie, a lieu de jouer un rôle de gardien du temple, sans revendiquer le monopole, ni prétendre se faire l’apôtre d’une religion séculière. Il lui faut déjà expliquer la rationalité du modèle démocratique. On attend également d’un tel centre de recherche qu’il remplisse trois autres fonctions : identifier et dénoncer les règles et institutions non conformes aux principes fondateurs ; avancer des propositions de réforme pour résoudre les problèmes observés ; et concevoir des outils pédagogiques afin d’aider tout un chacun à s’élever au rang de citoyen à part entière.

L’Institut pour la démocratie (Paris) entend être un pionnier dans le domaine considéré et contribuer ainsi à la diffusion de la culture de la démocratie, y compris à l’étranger.

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